14–17 Oct 2024
Bâtiment Salle d'Armes
Europe/Paris timezone

Simuler la dégradation et ses impacts dans un jumeau numérique

15 Oct 2024, 15:05
20m
Salle C (Bâtiment Salle d'Armes)

Salle C

Bâtiment Salle d'Armes

Speakers

G. HEQUET (Université de Lorraine, CNRS, CRAN) N. BRINZEI (Université de Lorraine, CNRS, CRAN) J-F PETIN (Université de Lorraine, CNRS, CRAN) S. VIOT MICHON COSTER (EDF - R&D PERICLES) D. PAEN (CORYS) O. BRUNEAU (CORYS)

Description

Le travail de recherche présenté dans cet article est une preuve de concept pour l’utilisation d’un moteur de calcul de dégradations et de défaillances dans le cadre du projet « Réacteur Numérique » au travers d’un démonstrateur développé pour le projet. Ce moteur utilise le concept des Automates Stochastiques Hybrides Basés sur des Profils pour modéliser, dans ce démonstrateur, un Relais de Commande à Main contrôlant l’ouverture d’une vanne ayant une incidence sur la pression au sein d’une cuve. Ce démonstrateur est constitué du moteur de calculs développé au sein du laboratoire CRAN en lien avec le projet « Réacteur Numérique » et le simulateur d’entraînement du « Réacteur Numérique » développé par CORYS. Ce simulateur d’entraînement est basé sur le simulateur d’EDF SIRENE en utilisant des modèles d’un réacteur de 1300MWe. Ces travaux sont effectués dans le cadre d’une thèse ayant pour objectif le développement d’un outil permettant la représentation des dégradations, de leurs impacts et des défaillances pour une intégration dans un jumeau numérique. Cet article présente une session d’entraînement dans laquelle le scénario suit un opérateur devant contrôler la pression au sein d’une cuve en utilisant un Relais de Commande à Main (RCM) pour envoyer des commandes d’ouverture à une vanne. Cette session est découpée en trois phases afin de présenter les deux modules majeurs du moteur de calcul de dégradation et de défaillances. Dans la première phase l’opérateur manipule un RCM, possédant une dégradation négligeable, grâce au module de simulation d’entraînement. Lors de la seconde phase l’opérateur lance le module de vieillissement pour faire vieillir le RCM pendant une durée prédéfinie. Enfin, dans la dernière phase, le module de simulation d’entraînement récupérera les données du module de vieillissement pour que l’opérateur puisse manipuler le RCM dégradé et observer un phénomène de dérive sur les commandes envoyées ; ces trois phases se passant dans la même session d’entraînement.

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