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Description
Ces travaux font partie du programme de recherche MULTHYFUEL visant à permettre la mise en place de bornes de recharge d’hydrogène sous pression dans les stations-service. Un défi important est de pouvoir éviter les accidents dont on sait qu’ils pourraient être graves en cas de fuite importante d’hydrogène. Les travaux présentés portent sur la quantification des scénarios de fuite en termes de fréquence et de débit. Un exercice de comparaison a montré de très grands écarts entre les fréquences de fuites calculés qui proviennent du choix des bases de données de défaillances choisies. L’écart provient notamment des différences importantes entre la structure des organes qui composent les bornes et celle des objets répertoriés dans les bases de données. Et malheureusement, il n’y a pas encore suffisamment de retour d’expérience sur les composants hydrogène. Une nouvelle méthode est proposée pour calculer les fréquences et le débit de fuite sur la base d’une description précise de chaque composant et de chaque situation dangereuse. Par exemple, la possibilité qu’un raccord se desserre en raison d’un cycle de pression est modélisée sur la base de la mécanique de contact. Les erreurs humaines peuvent également être introduites en décrivant les tâches et assemblées dans un arbre des défaillances pour estimer la probabilité de défaut. La méthode a été confrontée à des résultats de campagnes expérimentales pour vérifier (au mieux) les aspect fréquences (essais de longue durée de cyclage par exemple) et débits de fuite (sur des composants placés dans la situation de fuite correspondant au scénario étudié). L’application à une borne de recharge est proposée. On conclut que les sections de fuite peuvent être plus grandes que prévu (par les bases de données classiques).